Certificat: Certificat du randonneur émérite québécois
Randonnée: 31/50 du niveau argent
Nom du sentier: Canyon des Portes de l’enfer – Draveur
Région: Bas St-Laurent
Date: 2011-08-09
Météo: Ensoleillé
Départ: 10h15
Arrivée: 13h50
Degré de difficulté: 3.5/5
Appréciation: 4/5
Référence: http://www.canyonportesenfer.qc.ca/en/
Compte rendu: En partant du Parc du Bic, nous roulons plusieurs minutes dans les terres pour arriver à l’accueil du parc. Tout compte fait, un soleil radieux fait mentir les météorologues qui nous avaient prescrits de la pluie.
Note importante: à l’accueil on nous prévient qu’il n’y a pas d’eau potable sur les lieux. Heureusement, nous avons fait le plein avant de partir!
Premier constat, le sentier est aussi, sinon plus aménagé qu’un parc de la Sepaq. Le balisage est intense et la moindre protubérance sur le sol devient prétexte à installer des marches, des passerelles ou une rampe. Nous avons beau ne pas aimer trop ce genre d’aménagement, dans ce cas-ci, la grande quantité et la qualité des installations est impressionnante!
Il existe deux points d’intérêts principaux dans le sentier et nous ne tardons pas d’arriver au premier. La plus haute passerelle suspendue au Québec se dresse devant nous! Il s’agit d’une structure vertigineuse mais suffisamment large pour offrir une bonne stabilité (les jeunes imbéciles qui voudront faire peur à leur conjointes n’auront pas le loisir de faire balancer le tout à la Indiana Jones. Je le sait car… euh… je l’ai essayé…) Notons que la passerelle ne mène à rien! En effet, il n’y a aucun sentier de l’autre côté!
De retour à la terre ferme, le sentier offre la possibilité d’effectuer une « Descente aux Enfers » (insérez un son dramatique avec de l’écho). Il s’agit en fait de descendre dans la gorge via un escalier pour aller contempler la rivière. Cette petite excursion sans embûche se fait le long d’une cascade et descend 300 marches.
Tout au bas, on est en mesure d’apprécier le dessous de la passerelle mais aussi la majestueuse rivière qui descend de façon sinueuse dans le canyon.
Par la suite, on se rend compte que la descente aux enfers nous permet de gagner notre ciel car il faut remonter lesdites 300 marches. À ce propos, je me permets de dire que l’exercice fut plus facile que prévu. D’ailleurs ma fille de 3 ans les a elle même montées sans se faire prier!
Enfin, le sentier se divise et offre la possibilité de couper via un raccourci ou de poursuivre afin de se rendre à un lieu de pêche aux anguilles. Cette partie du sentier est moins fréquentée et moins aménagée. Nous la trouvons plus agréable même si parfois elle nous apparaît comme étant moins spectaculaire.
Nous descendons jusqu’au site de pêche ou nous prenons le temps de prendre une collation. Puis nous remontons via le sentier de retour qui ressemble à un chemin de service sans grand intérêt.
En somme, une courte randonnée intéressante avec quelques points de vue spectaculaires.